Gabon : des radeaux flottants bientôt testés pour le transport fluvial de marchandises
Le Gabon s’apprête à explorer une nouvelle piste dans le domaine du transport fluvial : l’utilisation de radeaux flottants pour acheminer des marchandises sur ses cours d’eau. Le projet, porté par le ministère des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, sera expérimenté en partenariat avec le groupe chinois Taiyuan.
Selon les informations communiquées par le ministère, une phase pilote sera prochainement lancée entre Makokou et Libreville. L’objectif : mesurer la faisabilité technique et environnementale de ce mode de transport innovant. Si les résultats sont jugés satisfaisants, l’initiative pourrait déboucher sur un partenariat à long terme avec Taiyuan.
Jeudi 11 septembre 2025, un mémorandum d’entente a été signé entre l’État gabonais et le groupe chinois. Cet accord encadre la mise en place des premiers essais, notamment le montage et l’assemblage des radeaux.
Une alternative écologique et stratégique
Pour le ministre d’État Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, cette expérimentation reflète l’ambition du Gabon de diversifier ses infrastructures de transport tout en misant sur des solutions plus respectueuses de l’environnement. « Ce projet illustre notre volonté de construire un réseau de transport moderne, inclusif et durable », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature.
Au-delà de son aspect écologique, cette approche pourrait renforcer les capacités logistiques internes du pays et réduire les coûts liés au transport terrestre, souvent confronté à des défis d’infrastructures routières.
Vers un rôle pionnier en Afrique centrale
En adoptant ce type de technologie, le Gabon espère se positionner comme un acteur de référence dans le développement du transport fluvial durable en Afrique centrale. Le test Makokou–Libreville sera ainsi suivi de près, aussi bien par les professionnels du secteur que par les partenaires internationaux intéressés par des solutions de transport innovantes et vertes.
